Le dicton du jour

« Meyu ün fascëtu ben ligau, che üna carga che se derfe »

Mieux vaut un petit fagot bien lié qu'un chargement qui s'éparpille

Monaco à travers les Siècles

Un brin d’histoire sur le pays

Blog

La Palladienne de Monaco

Société folklorique et mandoliniste de Monaco, membre de l'Union internationale des fédérations de groupes folkloriques

Orchestre composé d'instruments à plecrte (mandolines, mandoles, guitares, luth, contre-basses).   Contacter Madame MARSAN : La Paladienne de Monaco
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Louis Abbiate (1866 – 1933)

Louis ABBIATE est né à Monaco, en 1866 dans une famille de musiciens. Très jeune il montre des dispositions particulières pour la musique en s’initiant au piano à l’orgue puis au violoncelle. A l’âge de quinze ans, il obtient au Conservatoire de Turin un double premier prix de violoncelle et d’harmonie. L’année suivante, il est inscrit au Conservatoire de Paris, avec comme professeurs Franchomme et Delsart. Il quitte à vingt ans, le Conservatoire avec un Premier Prix de violoncelle.

De retour à Monaco, il est engagé comme soliste à l’Orchestre de Monte-Carlo. Mais Paris exerçait sur lui une attraction irréristible et on le retrouve, quelques années après, à l’Opéra-Comique comme violoncelle-solo.

Devant sa notoriété croissante, il décide de commencer une carrière de virtuose et il est reçu avec enthousiasme dans les grandes villes d’Europe où il est considéré, en raison de sa virtuosité, comme le Paganini du violoncelle.

Ses nombreux engagements de soliste, ne l’empêchent pas de se livrer à la composition. Mais, il n’aura jamais, auprès du public, l’accueil qu’il espérait pour ses œuvres. Déçu, il renonce à sa carrière de soliste et accepte un engagement à la Scala de Milan qui est dirigée par Toscanini.

Sa réputation de virtuose et, surtout, le succès de son ouvrage “La Méthode complète pour violoncelle’’, lui donne l’occasion d’un voyage en Russie en 1911 où il est invité par le Conservatoire de Saint Petersbourg qui lui confie la classe de violoncelle.

Après la révolution russe, en 1920, il est autorisé à quitter le pays en n’emportant, comme tout bagage, ses partitions et son violoncelle ! Commence alors pour lui la période la plus sombre de sa vie, avec la perte de son fils et la difficulté de se placer dans un orchestre. Il vivote sur la Côte d’Azur en jouant dans des petites salles de concerts.

En 1922, la Municipalité de Monaco qui vient de créer une Ecole de Musique, lui en confie la direction. Cette nouvelle situation, lui permet de reprendre la composition. Mais épuisé par tant d’épreuves, Louis ABBIATE s’éteint à Vence le 23 juillet 1933.

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Vidéothèque

Le Spectacle des 90 ans du Comité

Réalisation : iDbox Monaco
Lien : voir toutes les vidéos du spectacle

Les aventures de Mireille à Monaco

Création de petites histoires sur l'histoire de Monaco
Lien : Voir toutes les vidéos

Sainte Dévote Nous y sommes allés

Réalisation : Association DEPUIS TOUJOURS
Lien : DEPUIS-TOUJOURS.COM

Extrait du DVD sur Sainte Dévote

Réalisation : M. Rossi
Lien : saintedevotemonaco.com

Journée Folklorique

Lien  : Monaco Channel

Spectacle de la Saint Nicolas

Réalisation : Comité National des Traditions Monégasque;

Archiconfrèrie de la Miséricorde

Réalisation : Michael Lorenzi

Ouvrages disponibles à la vente

NOUVEAU !!*

  • Le Comité National des Traditions Monégasques vous propose une sélection de trois livres de M. Pierre Laplace sur les cent ans de céramique à Monaco ainsi que les deux tomes sur les hôtels d’hier et aujourd’hui à Monaco.: Formulaire de commande.
  • Ces ouvrages au prix de 20 euros sont disponibles à la FNAC de la Galerie du Métropole à Monaco et sur le site du Comité à l’adresse suivante : www.traditions-monaco.com/contact
    en laissant un message dans le cadre réservé à la correspondance. Ces ouvrages sont vendus au prix de 20 € frais de poste compris.

CENT ANS DE CÉRAMIQUE À MONACO

Cet ouvrage retrace la présence depuis 1873 des différentes poteries sur le sol monégasque qui donnèrentnaissance au style MONACO, bien connu des collectionneurs de céramique.

ARVEILLER Raymond - Etude sur le parler de Monaco

Thèse de Doctorat (1967)

BARRAL Louis - Dictionnaire français-monégasque (1983)

SOCCAL Jules

Vocabulaire monégasque de la marine et de la mer (1971)

CHERICI-PORELLO Paulette

- Miscellaires de poèmes, contes et théatre (1986)

BARRAL Louis - SIMONE Suzanne (1996)

Proverbes et garnitures

LES HOTELS
D´HIER ET
AUJOURD´HUI A MONACO

« Pour les collectionneurs de cartes postales et les nostalgiques de la Belle Époque à travers la bibliographie de nombreux documents, j' ai essayé de relater l' histoire du ...»

LES HOTELS
D´HIER ET
AUJOURD´HUI A MONACO
(Tome 2)

« Pour les collectionneurs de cartes postales et les nostalgiques de la Belle Époque à travers la bibliographie de nombreux documents, j' ai essayé de relater l' histoire du ...»

CANIS Louis - Notre passé (1999)

BARRAL Louis - Dictionnaire français-monégasque (1983)

PRINCIPALE Louis

Fables et contes en langue monégasque (tomes 1) inspirées de Jean de la Fontaine (1989)

PRINCIPALE Louis

Fables et contes en langue monégasque (tomes 2) inspirées de Jean de la Fontaine (1989)

FROLLA Louis (1983)

Grammaire monégasque (1998)

Le Chanoine Georges Franzi

 

Né sur le Rocher en 1914, fier de sa nationalité monégasque qu’il tient de ses ancêtres, Georges Franzi a très tôt la vocation et proclame à 3ans qu’il veut devenir Pape. C’est finalement pour être missionnaire qu’il va rejoindre Allex, dans la Drôme, le séminaire des Pères du Saint – Esprit. Atteint de tuberculose, il doit interrompre ses études et part en Suisse se faire soigner. A son retour, c’est au grand séminaire de Nice qu’il se prépare à son sacerdoce et qu’il est ordonné prêtre en 1940. Ses premières paroisses sont celles de l’arrière-pays niçois (Clans, Rigaud) puis Notre-Dame de Lourdes et St Roch à Nice.

Bien ancré dans son sol natal, il sait l’importance de la langue maternelle, la première que l’on entend au berceau, celle qui permet d’exprimer des sentiments profonds, la langue identitaire. Il apprend alors le parler de ses ouailles pour mieux les comprendre et créer un climat de confiance et de familiarité.

Il mène son action au service de sa foi en étant aumônier des Scouts, de la Prison et de nombreuses associations.

Dès son retour à Monaco, il constate un affaiblissement dans l’usage du parler de ses aïeux, l’âme de la Nation. Il participe alors activement à l’œuvre entreprise par Louis Notari, Louis Canis, Lazare Sauvaigo, Louis Frolla, Robert Boisson et Louis Barral au sein du Comité National des Traditions Monégasques pour la sauvegarde de la langue et des traditions. Il devient artisan de la reconquête et de la réhabilitation de la langue ancestrale par ses prêches, homélies, prières, poésies et ses fameusesCiaciarrade en monégasque et œuvre pour que le Monégasque soit enseigné aux enfants dans les écoles afin che ren nun se perde

Le Prince Rainier III déclarait à la séance inaugurale de l’Académie des Langues Dialectales : « Laisser mourir une langue, c’est ternir à jamais l’âme profonde d’un peuple, c’est renoncer pour toujours à l’un des legs les plus précieux de son passé » et décidait en 1976 que l’enseignement du Monégasque serait obligatoire dans les écoles primaires de la Principauté. Le chanoine Franzi est alors chargé de cet enseignement.

Il fut donc le premier enseignant de Monégasque et travailla sans relâche à mettre au point « U me primu libru » et « A piciuna gramatica », les premiers manuels scolaires en langue monégasque. Qui ne se souvient de notre cher Canonicu, la voiture garée toujours à la diable, pleine de tirages à l’usage d’i fiyœi , courant entre deux messes per i morti, per i pastri ün pruvença o ‘na reüniun a u Cumitau ?

Entouré d’une petite équipe d’enseignants spécialisés, nommés par le gouvernement princier, il vit le couronnement de son travail en 1987 lorsque le Monégasque devint option au baccalauréat. Aujourd’hui, Il serait heureux et satisfait de constater que son œuvre de maintenance de la langue s’est poursuivie et renforcée avec la mention obligatoire de l’apprentissage, les deux premières années du collège.

Cet ardent défenseur de la langue sera Vice-Président de la Commission pour la langue Monégasque, Vice-Président de l’Académie des Langues Dialectales et Président du Comité National des Traditions Monégasques.

Parcours peu ordinaire pour un prêtre peu ordinaire, et, s’il était fier du titre que lui avait donné l’Eglise, « Monseigneur », il l’était encore plus de celui donné par les enfants, « Maistru ».

Il nous a quittés le 13 janvier 1997.

Dominique Salvo

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Hommage à Louis Notari (1879 – 1961)

Né le 2 octobre 1879, dans la maison paternelle sur le Rocher de Monaco, Louis NOTARI est apparenté aux plus vieilles familles monégasques. Dès sa plus jeune enfance il a baigné dans ce parlé monégasque qu’il fera revivre plus tard en lui donnant des « lettres » et en suscitant auprès de certains de ses compatriotes toute une littérature et une tradition musicale loin du simple folklore local. Après des études au Collège Saint Charles sur le Rocher (actuellement la Mairie), il suivit l’enseignement de l’Institut Polytechnique de Turin pour devenir Ingénieur. Appelé au poste de Directeur des Travaux Publics par le Prince Albert Ier, qui avait déjà discerné ses grandes qualités, il occupera ces fonctions de 1911 à 1943 à une époque où Monaco commençait son urbanisation moderne avec toutes les réalisations que l’on connaît depuis. Il réalisera, entre autres, le Jardin Exotique qui deviendra le lieu le plus touristique de la Côte d’Azur. Conseiller Communal de 1946 à 1955, il sera Adjoint au Maire et sera chargé tout naturellement des Travaux et des Jardins. Nommé Conseiller d’Etat par le Prince Louis II, le Prince Rainier III le fit Commandeur puis l’élèvera au grade de Grand Officier de l’Ordre de Saint Charles. Ce Monégasques qui possédait les fortes vertus de la race latine, fut le vaillant défenseur du patrimoine monégasque et de sa langue.  

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Photothèque – Futugrafie

Les Princes de Monaco

Archiconfrérie de la Miséricorde - Procession du Vendredi Saint

Fête du Prince

Saint Roman

U Pan Natale

Distinctions Honorifiques decernées à l'occasion de la fête nationale

CHAPITRE 7 – DISSOLUTION – DEVOLUTION DU PATRIMOINE.

ARTICLE 23.-

L’assemblée générale appelée à se prononcer sur la dissolution du Comité doit comprendre au moins la moitié plus un des membres actifs. La dissolution doit être votée à la majorité des deux tiers des membres présents ou représentés.

ARTICLE 24.-

L’assemblée générale qui statue sur la dissolution se prononcera également sur la dévolution des biens. Après apurement des comptes, l’actif net sera attribué à une association poursuivant des buts similaires.

CHAPITRE 8 – DISPOSITIONS GENERALES.

ARTICLE 25.-

Les présents statuts se substituent à toutes les dispositions statutaires antérieures. Ils ont été approuvés par l’Assemblée Générale qui s’est tenue le 5 décembre 2008.

CHAPITRE 5 – MODIFICATIONS DES STATUTS.

ARTICLE 20.-

Les statuts de l’association peuvent être modifiés sur proposition du conseil d’administration ou à la demande du tiers, au moins, des membres actifs. Ces propositions ou demandes sont inscrites à l’ordre du jour d’une assemblée générale spécialement convoquée dans les formes statutaires.

Les statuts ne peuvent être modifiés qu’à la majorité des deux tiers des membres présents ou représentés.

CHAPITRE 6 – PATRIMOINE ET RESSOURCES.

ARTICLE 21.-

Le patrimoine du Comité comprend notamment :

  • un fonds culturel constitué, par voie d’acquisition ou de dons, de biens meubles et immeubles, d’objets, mobiliers, instruments, œuvres picturales, écrits, figurines, appareils et systèmes audiovisuels, représentatifs ou évocateurs du patrimoine monégasque historique, intellectuel, artistique, culturel, pittoresque ou anecdotique,
  • des biens mobiliers garnissant le siège social ou formant l’agencement du Musée du Vieux Monaco,
  • des ouvrages publiés par le Comité.
    Le tout, faisant l’objet d’inventaires périodiquement mis à jour.

ARTICLE 22.-

Les ressources du Comité sont constituées par :

  • les cotisations des membres,
  • les subventions accordées par les Pouvoirs Publics,
  • les subventions allouées par des particuliers pour la réalisation d’actions spécifiques,
  • les dons et legs et leurs produits,
  • tous autres revenus provenant d’activités se rapportant à son objet social.
© Comité National des Tradtions Monégasques 2018
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