Le dicton du jour

« Qandu a marina stirassa i massacàn, se nun ciœve ancœi ciœve demàn »

Quand la mer entraîne les pierres, s’il ne pleut pas aujourd’hui il pleuvra demain

Monaco à travers les Siècles

Un brin d’histoire sur le pays

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Saint Roman

C'est en 1868 que fut créé le Comité des Fêtes de la Saint -Roman par un groupe de Monégasques qui voulaient honorer un martyr: Roman. Ce soldat romain fut décapité sous le règne de Valérien le 9 août de l'an 258. Selon les anciens, ce saint, après Sainte Dévote, était très vénéré à Monaco (un ancien quartier de la Principauté, maintenant situé en France, porte le nom de Saint -Roman). Les festivités organisées tous les ans par le Comité des Fêtes de la Saint-Roman, dateraient depuis l'année 1543, lorsque le cardinal Millo envoya à la famille Terrazzani, alors propriétaire du domaine de Saint Roman, la relique honorée encore de nos jours. Toutes ces festivités, tant religieuses que populaires, se situent entre la fin du mois de juillet (a Madalenà) jusqu'à la date du Saint Patron, le 9 août (Austu). Dans les premiers temps, ces réjouissances se tenaient sur la promenade Sainte Barbe (sçi'a Canunera) et duraient pratiquement un mois. A l'origine les membres du Comité (soci), étaient tous des Monégasques ou des habitants du Rocher ( a Roca) et par tradition le flambeau passait de familles en familles. C'est encore le cas aujourd'hui et c'est ce qui fait la force du Comité dans le maintien des traditions locales. Actuellement, ces festivités se déroulent pour la partie populaire dans les Jardins Saint-Martin, près de la Porte-Neuve. Durant deux soirées, aux sons d'un orchestre, les membres dégustent une soupe de poisson ou une soupe au pistou avec des spécialités du pays. La partie religieuse commence par les "Litanies", la veille, et le 9 août, une grand-messe est célébrée à la Cathédrale à l'autel de Saint Roman. Avant la messe, les membres du Comité accompagnés de leurs enfants et petits-enfants, tous vêtus de costumes monégasques, donnent l'Aubade dans les rues du Rocher. Cette tradition qui rassemble les anciens et leurs enfants est le gage que le flambeau continuera de passer de générations en générations selon la devise du Comité: Per u mantegne dé nostre Tradiçiue.

Voir les paroles

Paroles Ange FASCIOLO - Musique Jo DI PASQUA

U FESTIN DE SAN RUMAN

Andamu tüti ünseme ün cumpania
Per s'amusà, ben ride, ben mangià
E suvra tütu cun bon alegria
U choe çin de suriyu e d'amiciçia
Per u festin, per u festin de San Ruman Drentu i nostri giardin de San Martin
Che d'a Roca gardu versu a marina
D'a Madalenza fint ' u mesu d'Austu
Per festesà u nostru caru…..San Ruman
D'a Sucietà tut ' i soci ünseme
Sença fatiga se dàn tantu da fà
Per u mantegne d'a nostra Tradiçiun
Sperandu amighi per ben s'amusà Andamu tüti ünseme… De tüt 'i qartié du me belu païse
D'u Javel, di Murin e Cundamina
D'e Reveire e tambin cheli dà Roca
Amighe e amighi vegnu tüt ' i per balà
E retruvarsi ünt ' i nostri giardin
Cun l'urchestra che sona sut ' ai pin
I bali du tempu passau
E tüti prunti a sgambetà.

LE FESTIN DE SAINT ROMAN

Allons tous ensemble en compagnie
Pour s’amuser, bien rire, bien manger
Et surtout avec beaucoup d’allégresse
Le cœur plein de soleil et d’amitié
Pour le festin, pour le festin de Saint Roman Dans nos jardins de Saint Martin
Qui du Rocher regardent vers la mer
Du mois de juillet jusqu’au mois d’août
Pour fêter notre cher…..Saint Roman
Du Comité tous les membres ensemble
Sans se fatiguer se donnent à faire
Pour le maintien de notre tradition
Attendant les amis pour bien s’amuser Allons tous ensemble… De tous les quartiers de mon beau pays
Du Javel, Moulins et Condamine
Des Révoires et aussi ceux du Rocher
Tous les amis viennent pour danser
Et se retrouver dans nos jardins
Avec l’orchestre qui joue sous les pins
Les airs du temps passé
Et tous prêts à gambader.

Saint Nicolas

Le Comité National des Traditions Monégasques fête son saint patron, le 6 décembre, jour de la Saint Nicolas.

Ce saint a été choisi pour rappeler la dévotion à un saint qui, après Sainte Dévote, a toujours été honoré par les Monégasques dans les temps anciens.

La plus ancienne église du Rocher avait été placée en 1250, date de sa construction, sous le vocable de ce saint, protecteur des marins. Cette église était située à l'emplacement de l'actuelle Cathédrale dédiée à l'Immaculée Conception.

Le jour de la Saint Nicolas, le Comité fait dire et chanter devant la chapelle consacrée à ce saint dans la Cathédrale, une messe en langue monégasque. La cérémonie est présidée par l'Archevêque de Monaco assisté des membres de son clergé et à laquelle les hautes autorités de la Principauté prennent part pour témoigner leur attachement aux traditions monégasques.

Après cette cérémonie qui se termine par la prière pour le Prince régnant, le Domine Salvum fac, les écoliers sont accueillis par l'Archevêque dans la Cathédrale, avec leurs enseignants et leurs parents, pour l'interprétation d'une saynète - Saint Nicolas et les trois enfants - relatant le miracle de ce saint également protecteur des enfants (écouter l'enregistrement de cette interprétation).

Après ces cérémonie, les enfants en costume aux couleurs monégasques précédé d'un des leurs habillé en Saint Nicolas parcourent les ruelles du Rocher en battant du tambour.

Le soir de cette journée, le Comité se réuni à la Mairie pour tenir son Assemblée Générale annuelle.

Saint Jean

Dans la continuité d’une coutume très ancienne célébrant le solstice d’été, l’Eglise a fixé au 24 juin la naissance de Jean le Baptiste, personnage biblique central, annonciateur du Messie dont le témoignage fait une large part à la lumière et à l’Esprit Saint. Ainsi, le jour le plus long de l’année, l’allumage de feux de joie vise à prolonger l’éclat de l’astre radieux jusqu’au cœur de la nuit ce qui, pour le chrétien, marque la victoire du Christ-lumière sur les ténèbres. A l’exception de Saint Jean Baptiste, seules deux autres nativités sont fêtées par le christianisme ; il s’agit en l’occurrence de celles de Jésus et de la Sainte Vierge, ce qui atteste, si besoin en était, de l’importance théologique du Précurseur.

A Monaco, cette fête s’étale, chaque année, sur deux journées et deux quartiers : le 23 juin à Monaco-Ville et le 24 juin au Quartier des Moulins.

Sur le Rocher

la fête est marquée par deux temps forts et en premier lieu, la célébration d’un office religieux au sein de l’Eglise Palatine, en présence des autorités élues et gouvernementales ainsi que des représentants des associations traditionnelles monégasques. Paroisse à part entière, cette église est dédiée à Saint Jean Baptiste, comme en témoignent notamment les œuvres d’art qui s’y trouvent – une fresque ornant son plafond ainsi qu’un tableau d’Orazio dei Ferrari, peintre du 17ème siècle – qui figurent tous deux le baptême du Christ par le Précurseur et constituent de très beaux fleurons du patrimoine artistique monégasque. Un feu de joie et des danses folkloriques sur la place du Palais constituent la seconde phase de cette première journée de fête qui prend ainsi un tour populaire et convivial.

Sans lien direct avec la Saint Jean, il est à noter que la date du 23 juin est également celle retenue pour la célébration de la langue monégasque dont le point d’orgue est la remise, dans la cour d’honneur de la Mairie, des prix du concours annuel auquel participent les élèves de toutes les écoles de la Principauté, en présence de S.A.S. le Prince, de la Famille Souveraine et de représentants des plus hautes autorités et des corps constitués.

Au Quartier des Moulins

le 24 juin, la fête de la Saint Jean débute à l’Eglise Saint Charles, en fin d’après-midi, par une messe dite en l’honneur de l’Ordre de Malte, dont le Saint Patron est Saint Jean Baptiste. Un peu plus tard, un cortège, auquel prennent part les représentants des sociétés de tradition ainsi que nombre de musiciens et de danseurs folkloriques, quitte la Place des Moulins pour se rendre en la même Eglise. La spécificité de cette célébration tient à la présence d’un petit garçon revêtu de l’habit de Saint Jean Baptiste, tel que décrit dans l’Evangile, et accompagné d’un agneau emblématique. Parallèlement, une petite fille portant la tenue traditionnelle monégasque dépose en offrande un bouquet de fleurs au pied de l’autel. Outre l’adoration du Saint Sacrement, la cérémonie religieuse comprend la bénédiction de l’agneau par l’archevêque de Monaco. Les festivités se poursuivent sur la Place des Moulins où le cortège retourne pour assister à l’incontournable batafoegu (feu de joie), allumé grâce à la « Flamme du Canigou » que transporte, dans une lanterne, un représentant de la « Maintenance provençale des feux de la Saint Jean », puis à un spectacle folklorique.

Enfin, à une heure avancée de la nuit, tous les participants et organisateurs (chanteurs, danseurs, musiciens; personnalités et bénévoles) s’attablent sans protocole dans l’aile gauche du square Marcel Pagnol pour une « socca & fougasse party » alors que l’aile droite accueille un convivial bal populaire.

Reprise des cours de langue monégasque pour adultes

Le Comité vous informe que les cours de monégasque pour adulte reprendront le lundi 9 octobre à 18h à l’Académie des Langues Dialectales 18, avenue des CASTELANS MONACO
informations et inscriptions le jour même, sur place
2 cours sont prévus dans la semaine :
le lundi à 18h et le mardi à 18h
ces cours sont dispensés par Madame LEPORATI professeur de monégasque dans les établissements scolaires

Photothèque – Futugrafie

Les Princes de Monaco

Archiconfrérie de la Miséricorde - Procession du Vendredi Saint

Fête du Prince

Saint Roman

U Pan Natale

Distinctions Honorifiques decernées à l'occasion de la fête nationale

Ouvrages disponibles à la vente

NOUVEAU !!*

  • Le Comité National des Traditions Monégasques vous propose une sélection de trois livres de M. Pierre Laplace sur les cent ans de céramique à Monaco ainsi que les deux tomes sur les hôtels d’hier et aujourd’hui à Monaco.: Formulaire de commande.
  • Ces ouvrages au prix de 20 euros sont disponibles à la FNAC de la Galerie du Métropole à Monaco et sur le site du Comité à l’adresse suivante : www.traditions-monaco.com/contact
    en laissant un message dans le cadre réservé à la correspondance. Ces ouvrages sont vendus au prix de 20 € frais de poste compris.

CENT ANS DE CÉRAMIQUE À MONACO

Cet ouvrage retrace la présence depuis 1873 des différentes poteries sur le sol monégasque qui donnèrentnaissance au style MONACO, bien connu des collectionneurs de céramique.

ARVEILLER Raymond - Etude sur le parler de Monaco

Thèse de Doctorat (1967)

BARRAL Louis - Dictionnaire français-monégasque (1983)

SOCCAL Jules

Vocabulaire monégasque de la marine et de la mer (1971)

CHERICI-PORELLO Paulette

- Miscellaires de poèmes, contes et théatre (1986)

BARRAL Louis - SIMONE Suzanne (1996)

Proverbes et garnitures

LES HOTELS
D´HIER ET
AUJOURD´HUI A MONACO

« Pour les collectionneurs de cartes postales et les nostalgiques de la Belle Époque à travers la bibliographie de nombreux documents, j' ai essayé de relater l' histoire du ...»

LES HOTELS
D´HIER ET
AUJOURD´HUI A MONACO
(Tome 2)

« Pour les collectionneurs de cartes postales et les nostalgiques de la Belle Époque à travers la bibliographie de nombreux documents, j' ai essayé de relater l' histoire du ...»

CANIS Louis - Notre passé (1999)

BARRAL Louis - Dictionnaire français-monégasque (1983)

PRINCIPALE Louis

Fables et contes en langue monégasque (tomes 1) inspirées de Jean de la Fontaine (1989)

PRINCIPALE Louis

Fables et contes en langue monégasque (tomes 2) inspirées de Jean de la Fontaine (1989)

FROLLA Louis (1983)

Grammaire monégasque (1998)

Louis Abbiate (1866 – 1933)

Louis ABBIATE est né à Monaco, en 1866 dans une famille de musiciens. Très jeune il montre des dispositions particulières pour la musique en s’initiant au piano à l’orgue puis au violoncelle. A l’âge de quinze ans, il obtient au Conservatoire de Turin un double premier prix de violoncelle et d’harmonie. L’année suivante, il est inscrit au Conservatoire de Paris, avec comme professeurs Franchomme et Delsart. Il quitte à vingt ans, le Conservatoire avec un Premier Prix de violoncelle.

De retour à Monaco, il est engagé comme soliste à l’Orchestre de Monte-Carlo. Mais Paris exerçait sur lui une attraction irréristible et on le retrouve, quelques années après, à l’Opéra-Comique comme violoncelle-solo.

Devant sa notoriété croissante, il décide de commencer une carrière de virtuose et il est reçu avec enthousiasme dans les grandes villes d’Europe où il est considéré, en raison de sa virtuosité, comme le Paganini du violoncelle.

Ses nombreux engagements de soliste, ne l’empêchent pas de se livrer à la composition. Mais, il n’aura jamais, auprès du public, l’accueil qu’il espérait pour ses œuvres. Déçu, il renonce à sa carrière de soliste et accepte un engagement à la Scala de Milan qui est dirigée par Toscanini.

Sa réputation de virtuose et, surtout, le succès de son ouvrage “La Méthode complète pour violoncelle’’, lui donne l’occasion d’un voyage en Russie en 1911 où il est invité par le Conservatoire de Saint Petersbourg qui lui confie la classe de violoncelle.

Après la révolution russe, en 1920, il est autorisé à quitter le pays en n’emportant, comme tout bagage, ses partitions et son violoncelle ! Commence alors pour lui la période la plus sombre de sa vie, avec la perte de son fils et la difficulté de se placer dans un orchestre. Il vivote sur la Côte d’Azur en jouant dans des petites salles de concerts.

En 1922, la Municipalité de Monaco qui vient de créer une Ecole de Musique, lui en confie la direction. Cette nouvelle situation, lui permet de reprendre la composition. Mais épuisé par tant d’épreuves, Louis ABBIATE s’éteint à Vence le 23 juillet 1933.

Playlist audio

 

 

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