Le dicton du jour

« L’aujelu ün gàgia, se nun canta d’amù canta de ràgia »

L’oiseau en cage, s’il ne chante pas d’amour chante de rage

Monaco à travers les Siècles

Un brin d’histoire sur le pays

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Les traditions de la principauté

La  Principauté sa réalité au travers de ses Traditions.


Monaco !… Comment un si petit pays a-t-il pu fêter en 1997 ses 700 ans d'existence alors qu'en Europe, dans le même temps, ont disparu des Etats plus vastes, et même des empires où le soleil ne se couchait jamais !…

En 1191, avec l'accord de l'Empereur germanique Henri VI, les génois vont s'installer sur le Rocher pour surveiller le passage des bateaux marchands et donner la chasse aux barbaresques qui entravent le libre passage dans ces eaux de la Méditerranée.

Dans l'Italie de cette seconde moitié du Moyen Age, les villes constituées en principautés ou en républiques se font une guerre incessante pour des raisons d'hégémonie commerciale ou pour le monopole de la circulation monétaire.

Ces luttes vont avoir un caractère politique très marqué en opposant dans chaque cité ou dans chaque famille les partisans des guelfes à ceux des gibelins : les tenants du Pape contre ceux de l'Empereur.

Les Grimaldi qui soutiennent le parti guelfe vont être chassés de Gênes.

Le 8 janvier 1297 un Grimaldi, François dit "Malizia", s'empare par la ruse de la forteresse du Rocher . Dans un premier temps, ce Rocher était envisagé par les Grimaldi comme moyen d'échange : leur retour à Gênes contre la restitution de la place forte. Pour des raisons politiques diverses et notamment leur alliance avec les rois de France, les Grimaldi ne pourront plus revenir à Gênes.
Ainsi, en portant les armes pour la France, Rainier Grimaldi – premier de la Dynastie- fut nommé Grand Amiral de France en 1305 après la victoire de la France sur les Flamands (Zierikzee).

Les Grimaldi vont s'installer sur le Rocher et y asseoir leur pouvoir. Charles Ier qui est le fondateur de la Seigneurie de Monaco, va acheter les   seigneuries voisines de Castillon (1345), de Menton (1346) et de Roquebrune (1355). Avec ces acquisitions se trouve constitué dans ses frontières qui dureront jusqu'en 1860 le pays de Monaco qui deviendra quelques siècles plus tard : la Principauté de Monaco.

Pour survivre dans ces périodes de grand trouble, Monaco qui représente un passage clé dans la navigation entre le levant et le ponant, va rechercher de grands protecteurs : l'Espagne de Charles Quint, puis la France de Louis XIII, mais surtout de Richelieu.

Le protectorat espagnol qui va durer 116 ans -de 1525 à 1641- n'apportera aux Grimaldi, en dehors d'une certaine tranquillité politique, aucun avantage matériel, les troupes espagnoles ayant même pris l'habitude de se considérer comme en pays conquis.

Honoré II  qui a pris le titre de Prince de Monaco, va chasser les Espagnols et conclure avec la  France un traité qui sera signé à Péronne, le 14 septembre 1641. Louis XIII reconnaît la souveraineté du Prince de Monaco et lui assure sa protection. 

Dès lors, pendant 152 ans les Princes et ce Pays vont connaître la bienveillante protection du roi de France.

 

De 1793 à 1815, pendant la Révolution et l'Empire, Monaco va disparaître. La Principauté, sous le nom de Fort Hercule, est rattachée au département français des Alpes-Maritimes.
 
A la chute de l'Empire les dispositions du traité de Péronne sont remises en vigueur par le Traité de Paris de 1814. Les Grimaldi retrouvent leurs droits sur la Principauté.Après les Cent Jours, le second traité de Paris de 1815 sera moins favorable. En effet, la Principauté est placée sous la protection du Roi de Piémont-Sardaigne.

La politique de la Cour de Turin visant à la renaissance de l'Italie par l'agrègement des provinces au Royaume de  Sardaigne va entraîner la sécession de Menton et de Roquebrune en 1848. Lors du référendum pour le rattachement du Comté de Nice à la France en 1860, ces communes choisiront la France.
A cette époque, la Principauté, comme les autres villes célèbres de la Côte d'Azur  connaîtra un développement prodigieux qui va lui donner le visage que nous lui connaissons aujourd'hui par le prisme déformant de Monte-Carlo.
 
La Constitution du 17 décembre 1962, qui est la seconde de Monaco après celle de 1911, édicte que la Principauté est un Etat souverain et son principe de gouvernement, la monarchie héréditaire et constitutionnelle.

Monaco, Etat d'une superficie de 197 hectares, est entré à l'Organisation des Nations Unies le 28 mai 1993.

Etat moderne, la Principauté a des institutions comparables à celles des Etats démocratiques.Le Prince Souverain est le chef de l'Etat, il est représenté par un Ministre d'Etat qui assure des fonctions de Gouvernement assisté par un Conseil de Gouvernement composé de quatquatre Conseillers (Finances et Economie/ Intérieur/ Equipement - UrbanismeEquipement-Urbanisme/Relations Extérieures et Affaires Sociales).Le pouvoir législatif est assuré par une assemblée élue au suffrage universel (seulement les monégasques sont électeurs et éligibles) composée de 24conseillers élus pour 5 ans.


La loi est l'expression des volontés communes du Prince et du Conseil National.Le pouvoir judiciaire relève de la souveraineté du Prince. La justice est rendue en son nom par les Cours et les Tribunaux.La Principauté forme une seule commune administrée par un Maire et des Conseillers communaux élus au suffrage universel, pour une durée de 4 ans.

Les acteurs de la vie socio-économique sont représentés au sein du Conseil Economique et Social.

 

Photo Monaco - Procession de la Fête Dieu - 1900.jpg

Monaco un pays moderne mais aussi un pays de traditions.

Quoi de plus symbolique pour rappeler les 700 ans de la Dynastie des Grimaldi, que l'érection sur la Place du Palais, d'une statue représentant François Grimaldi "Malizia" en bure de moine et cachant une épée. Et comment oublier que nos ancêtres affrontaient armes à la main leurs ennemis aux cris de Devota !…Devota !… Sainte Dévote c'est le mythe fondateur.

Elle est vénérée par la famille princière et la population depuis des temps immémoriaux. La Sainte est aussi la patronne de la Principauté. Elle est fêtée le 27 janvier.
Ancienne tradition également, comme dans tous les pays de la chrétienté, la procession du Vendredi Saint avec la participation des Pénitents de la Vénérable Archiconfrérie de Notre Dame de la Miséricorde et de la population.

Le solstice d'été est marqué par les grands feux de joie allumés dans tous les quartiers. Ces feux sont consacrés à Saint Jean le Baptiste.

Saint Nicolas, saint patron du Comité des Traditions, est fêté le 6 décembre par tous les enfants des établissements scolaires de la Principauté.

Saint Roman est également fêté au mois d’août par un Comité qui  fait célébrer une messe et organise sur le Rocher des manifestations populaires.

Enfin, autre tradition votive, la Procession du Vœu (jour de l'Immaculée Conception). Cette procession est renouvelée depuis 1632, en remerciement à la Vierge pour la fin de la peste qui ravageait Monaco.

Pour terminer l'année, le traditionnel "Pan de Natale" préparé la veille de Noël pour remercier le Seigneur de ses bienfaits et pour ceux à venir.

Voilà le fonds ancien des traditions monégasques essentiellement issu de la pratique religieuse. Ces manifestations sont devenues aujourd'hui des Traditions, mais pendant des siècles elles ont rythmé la vie de nos anciens...

Pratiques religieuses : le ciment de cette petite nation.

La pratique religieuse primitive et l'exercice du culte avaient lieu dans une chapelle dédiée à Sainte Dévote au Vallon des Gaumates, la colonie génoise qui est installée sur le Rocher va obtenir du Pape Innocent IV, en 1247, l'autorisation d'édifier une chapelle à proximité du Château Vieux consacrée à Saint Nicolas, mais cet édifice religieux fut placé sous la juridiction de l'évêque de Nice.

Un siècle plus tard, quand Charles Ier, Seigneur de Monaco, va agrandir sa seigneurie en y adjoignant Roquebrune et Menton, les édifices religieux se trouvant sur ces domaines vont rester sous la juridiction de l'évêque de Vintimille.

Cette situation paradoxale d'une Principauté dépendant au spirituel de deux évêques va perdurer jusqu'en 1793. Pendant le premier Empire Monaco, Roquebrune et Menton dépendront de l'Evêque de Nice. Mais, durant  près de trois siècles, les Princes de Monaco vont s'accommoder de cette dualité car, en fait, ils détenaient la prérogative qui leur donnait un droit essentiel sur l'administration des églises dans ces deux parties de la Principauté : le droit de patronat, c'est à dire le droit de nommer les curés qui recevaient ensuite l'institution canonique des évêques concernés.

A la Restauration en 1814 va à nouveau se poser le problème de cette double juridiction ecclésiale. Des négociations seront engagées par le Prince Honoré V avec le Vatican dès 1822 pour demander la création d'une Abbaye "nullius diocesis" relevant directement de Rome. Les négociations vont aboutir le 30 avril 1868. L'autonomie religieuse de la Principauté est acquise et consacrée. Un premier Administrateur apostolique relevant du Pape est nommé, mais tout acte épiscopal en matière religieuse devra être approuvé par le Prince avant publication. Cette situation fut cependant la source de plusieurs conflits entre le Prince et l'Administrateur apostolique.

La Principauté, amputée des communes de Roquebrune et de Menton, poursuivit ses négociations avec le Saint-Siège pour cette fois demander la création du diocèse de Monaco. Charles III va obtenir du Pape Léon XIII une Bulle "Quemadmodum solicitus pastor" , en date du 15 mars 1887, érigeant la Principauté en Evêché. Par une ordonnance du 28 septembre 1887, le Prince Charles  III va la rendre exécutoire et lui donner force de loi. Il nomme le premier évêque de Monaco : Monseigneur Charles Theuret jusqu'alors Administrateur apostolique de la Principauté.

Célébration de la fête de la Saint-Jean 2013 sur la place du Palais. © Archives du Palais Princier – Gaetan Luci

A l'origine le Diocèse de Monaco comprenait quatre paroisses :

  • la Paroisse du Palais,

  • la Paroisse de la Cathédrale,

  • la Paroisse Sainte Dévote,

  • la Paroisse Saint Charles,

avec l'urbanisation des nouveaux quartiers, vont s'ajouter :

  • la Paroisse Saint Martin,

  • et tout récemment à Fontvieille, la Paroisse Saint Nicolas.

Par cet Acte pontifical qui a valeur de Traité entre Monaco et le Vatican, se trouve ainsi organisée la vie spirituelle de la Principauté.

C'est aussi une profession de foi envers l'Eglise Catholique, Apostolique et Romaine qui perdure depuis 700 ans. 
Si le Prince conserve son droit de patronat pour la nomination de l'évêque et des curés, il est reconnu à l'évêque un principat spirituel sur l'enseignement dans toutes les écoles religieuses comme laïques. C'est ainsi que pendant de longues années la jeunesse fut formée par les Frères des Ecoles Chrétiennes et par les Dames de Saint Maur.

Actuellement, à la suite du départ de ces congrégations de Monaco, en raison de la crise des vocations qu'elles connaissent, l'enseignement primaire et secondaire, à l'exception d'un seul établissement à caractère confessionnel, relève de l'Education Nationale et les cours sont dispensés par des enseignants laïcs. Cependant, dans chaque établissement l'enseignement religieux y est encore donné par des aumôniers.

En 1981, en raison des orientations nouvelles définies par le Concile Vatican II, les dispositions de la Bulle de 1887 ont été modifiées en accord avec le Saint-Siège. Une Convention du 27 juin 1981 règle les nouveaux rapports entre Monaco et l'Eglise Catholique.

 

Par cette Convention le Siège épiscopal est élevé à la dignité d'Archevêché.

Le Prince fait abandon de son droit de patronat. L'Archevêque qui est désormais nommé par le Pape, après consultation du Prince, a l'autorité pour pourvoir à toutes les charges ecclésiastiques.
Cette déclaration de foi d'un Etat pour la religion catholique que l'on retrouve dans le texte de la Constitution de 1962, n'empêche pas que Monaco reconnaisse comme un droit fondamental constitutionnel, la liberté des cultes.
Voilà des pratiques qui démontrent à notre époque moderne un fort attachement religieux mais qui n'excluent pas la tolérance qui a toujours caractérisé le Monégasque.

Une langue

Petit pays qui a compris que pour survivre il ne fallait pas  se renfermer sur soi-même mais s'ouvrir aux influences extérieures. C'est ainsi que la langue de nos anciens sera remplacée par le français, langue qui était étrangère à nos contrées jusqu'à la fin du 19ème siècle.

A l'origine, le langage était celui des gens de Gênes venus occuper le Rocher, mais au fil des siècles, cette langue ligure, coupée de ses sources génoises, s'est adaptée au milieu local pour en arriver à créer son propre parler : le monégasque. Cette langue s'est enrichie de l'apport d'autres communautés ayant un contact avec Monaco, comme les Provençaux, les Vintimillois ou les Piémontais. Le monégasque est une langue d'assimilation, elle montre, sans doute d'une manière inconsciente, la volonté d'une population de vivre tournée vers l'extérieur mais en affirmant son identité par son langage.

Cette langue n'a pas résisté au français qui, à l'époque moderne, était la langue du progrès et de communication obligée avec les hivernants qui venaient sur la Côte d'Azur.

Arrivée sur la place du Palais de la Procession de la Fête-Dieu vers 1950

Le Comité

Pour lutter contre le risque de perdre notre identité a été créé en 1924, par des représentants des vieilles familles monégasques, le Comité National des Traditions Monégasques qui a notamment parmi ses missions :

  • le maintien des traditions civiles et religieuses,

  • la conservation et la promotion de la langue monégasque,

  • la conservation du patrimoine monégasque.

Les traditions civiles et religieuses sont maintenues. La langue monégasque, bien que n'étant plus une langue de communication courante, est enseignée aux  jeunes dans les établissements scolaires de Monaco et peut être présentée au diplôme du baccalauréat. Elle est enseignée également aux adultes afin que puisse se recréer dans les familles les conditions d'un retour à son usage courant.

Ces missions fondamentales au maintien de l'identité monégasque seront, pour l'avenir renforcées par une autre priorité qui tient à cœur au Comité : celle de la Conservation du patrimoine matériel  grâce au Musée du Vieux Monaco, mais également de son patrimoine immatériel grâce à la diffusion de la langue et de la culture monégasques par les moyens modernes de l’Internet.

Le Chanoine Georges Franzi

 

Né sur le Rocher en 1914, fier de sa nationalité monégasque qu’il tient de ses ancêtres, Georges Franzi a très tôt la vocation et proclame à 3ans qu’il veut devenir Pape. C’est finalement pour être missionnaire qu’il va rejoindre Allex, dans la Drôme, le séminaire des Pères du Saint – Esprit. Atteint de tuberculose, il doit interrompre ses études et part en Suisse se faire soigner. A son retour, c’est au grand séminaire de Nice qu’il se prépare à son sacerdoce et qu’il est ordonné prêtre en 1940. Ses premières paroisses sont celles de l’arrière-pays niçois (Clans, Rigaud) puis Notre-Dame de Lourdes et St Roch à Nice.

Bien ancré dans son sol natal, il sait l’importance de la langue maternelle, la première que l’on entend au berceau, celle qui permet d’exprimer des sentiments profonds, la langue identitaire. Il apprend alors le parler de ses ouailles pour mieux les comprendre et créer un climat de confiance et de familiarité.

Il mène son action au service de sa foi en étant aumônier des Scouts, de la Prison et de nombreuses associations.

Dès son retour à Monaco, il constate un affaiblissement dans l’usage du parler de ses aïeux, l’âme de la Nation. Il participe alors activement à l’œuvre entreprise par Louis Notari, Louis Canis, Lazare Sauvaigo, Louis Frolla, Robert Boisson et Louis Barral au sein du Comité National des Traditions Monégasques pour la sauvegarde de la langue et des traditions. Il devient artisan de la reconquête et de la réhabilitation de la langue ancestrale par ses prêches, homélies, prières, poésies et ses fameusesCiaciarrade en monégasque et œuvre pour que le Monégasque soit enseigné aux enfants dans les écoles afin che ren nun se perde

Le Prince Rainier III déclarait à la séance inaugurale de l’Académie des Langues Dialectales : « Laisser mourir une langue, c’est ternir à jamais l’âme profonde d’un peuple, c’est renoncer pour toujours à l’un des legs les plus précieux de son passé » et décidait en 1976 que l’enseignement du Monégasque serait obligatoire dans les écoles primaires de la Principauté. Le chanoine Franzi est alors chargé de cet enseignement.

Il fut donc le premier enseignant de Monégasque et travailla sans relâche à mettre au point « U me primu libru » et « A piciuna gramatica », les premiers manuels scolaires en langue monégasque. Qui ne se souvient de notre cher Canonicu, la voiture garée toujours à la diable, pleine de tirages à l’usage d’i fiyœi , courant entre deux messes per i morti, per i pastri ün pruvença o ‘na reüniun a u Cumitau ?

Entouré d’une petite équipe d’enseignants spécialisés, nommés par le gouvernement princier, il vit le couronnement de son travail en 1987 lorsque le Monégasque devint option au baccalauréat. Aujourd’hui, Il serait heureux et satisfait de constater que son œuvre de maintenance de la langue s’est poursuivie et renforcée avec la mention obligatoire de l’apprentissage, les deux premières années du collège.

Cet ardent défenseur de la langue sera Vice-Président de la Commission pour la langue Monégasque, Vice-Président de l’Académie des Langues Dialectales et Président du Comité National des Traditions Monégasques.

Parcours peu ordinaire pour un prêtre peu ordinaire, et, s’il était fier du titre que lui avait donné l’Eglise, « Monseigneur », il l’était encore plus de celui donné par les enfants, « Maistru ».

Il nous a quittés le 13 janvier 1997.

Dominique Salvo

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La Palladienne de Monaco

Société folklorique et mandoliniste de Monaco, membre de l'Union internationale des fédérations de groupes folkloriques

Orchestre composé d'instruments à plecrte (mandolines, mandoles, guitares, luth, contre-basses).   Contacter Madame MARSAN : La Paladienne de Monaco
  • +377 97 70 70 48 (l’après-midi)
  • +33 6 29 88 05 55

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La fête du prince

Le cérémonial actuel de la Fête Nationale remonte au règne du Prince Charles III

à l'époque où la Principauté devient un Etat moderne et réellement indépendant avec son pavillon national, sa représentation diplomatique à l'étranger et les traités signés avec différentes puissances.

Dès la deuxième année de son règne, en 1857, Charles III décide que le 4 novembre, jour de la fête de son saint patron, soit déclaré «Fête du Souverain».

Sous son règne, la fête patronale du Souverain, que les Monégasques appellent «Fête du Prince», est régulièrement célébrée par un Te Deum en l'église Saint-Nicolas (la Cathédrale dont la construction commencera en janvier 1875, ne sera inaugurée, inachevée, qu’en avril 1884) auxquels assistent le Gouverneur Général de la Principauté (Ministre d’Etat depuis février 1911), les fonctionnaires, les magistrats en corps et jusqu'en 1859, les officiers de la garnison sarde, remplacés en 1860 par les officiers de la Garde Nationale monégasque formée en 1848 (et dissoute au début du XIXe siècle). En 1862, le Gouverneur Général et les fonctionnaires se rendent en cortège du Palais Princier à l’église paroissiale précédés de la Garde Nationale. C'est en 1863 que pour la première fois sera joué l'‹‹air national» (actuel Hymne Monégasque) à l'église. A partir de 1864 la Garde Nationale, devenue en 1865 Milice Nationale, escorte le cortège qui va de l’Hôtel du Gouvernement à l’église et forme la haie dans cette dernière. En 1870, les Gardes du Prince remplaçant la Milice Nationale dissoute et les Carabiniers font la haie dans l’église. Dès 1871, après le Te Deum, la première prise d'armes a lieu sur la place du Palais avec la Compagnie des Gardes du Prince. Il y a aussi bien entendu des réjouissances, un grand feu d'artifice, des concerts et des jeux populaires sur le Rocher. Ce n’est qu’en 1875 que les Carabiniers participeront à la revue.

Après la mort du Prince Charles III (10 septembre 1889), par une Ordonnance Souveraine du 8 mai 1890 le Prince Albert Ier fixe au 15 novembre, jour de la Saint-Albert, la Fête du Prince.

En 1903, la Compagnie des Gardes étant en voie de dissolution la revue du 15 novembre ne comprend que les seuls Carabiniers. En 1911, les Sapeurs-Pompiers participent à la prise d’armes et y seront désormais présents.

Le Prince Albert Ier meurt le 26 juin 1922. La fête du Prince Louis II, ayant lieu le 25 août, posait un problème : la Principauté, à cette époque, ne connaissait qu'une saison d'hiver et août était le mois des congés et des fermetures des commerces. Le Prince décide alors, par Ordonnance du 17 juillet 1922, de fixer la «Fête du Souverain» (terme employé dans l'Ordonnance) au 17 janvier, jour de la Saint-Antoine Abbé, fête patronale de sa petite fille, la Princesse Antoinette (le Prince Rainier naîtra l’année suivante). Dès 1923, le Journal de Monaco emploie le terme de «Fête Nationale».

Le Prince Louis II étant décédé le 9 mai 1949, le 19 novembre 1949 est célébrée «l'accession au trône» (Le Journal de Monaco parle aussi de «couronnement») du Prince Rainier III. Les réjouissances, selon la volonté du Souverain, seront reportées au 11 avril 1950 (Journal de Monaco, 21 novembre 1949), jour de la Fête Nationale fixée par l'Ordonnance Souveraine n° 31 datée du 4 juillet 1949 et qui correspond à la fête du bienheureux Rainier. Toutefois, l'Ordonnance Souveraine n° 465 du 27 octobre 1951 reportera définitivement au 19 novembre la Fête Nationale, le 11 avril 1952 étant la date du vendredi saint (Journal de Monaco, 3 novembre 1952). Le 19 novembre, on fête également la Saint-Rainier.

Le 19 novembre 1952, pour la première fois, un détachement de la Police participe à la revue aux côtés des Carabiniers et des Sapeurs-Pompiers.

S.A.S. le Prince Albert II a conservé la date du 19 novembre, de préférence à celle du 15 novembre, jour de la Saint-Albert, pour célébrer la Fête Nationale.

Sonothèque

HYMNE MONEGASQUE - Fanfare des Carabiniers du Prince 1:14

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INU NACIUNALE MUNEGASCHU (Estratu – Parole de Lui Notari – 1931) …Despei tugiù sciü d’u nostru paise, Se ride au ventu u meme pavayun ! Despei tugù a curù russa e gianca è stà r’emblema d’a nostra libertà ; grandi e pisciui r an tugiù respetà !…. Amu avüu sempre ra meme tradiçiun ; Amu avüu sempre ra meme religiun ; Amu avüu, pè u nostru ùnu, i meme Principi tugiù, e düsciün nun pura ne fa scangià tantu ch’au cielu u suriyu lüjerà Diu n’agiüterà E maï d¨sciün nun purà ne fa scangià ; Düsciün !….. ***************** HYMNE NATIONAL MONEGASQUE (Extrait – Paroles de Louis Notari – 1931) …Depuis toujours sur notre pays, Rit au vent le même drapeau ! Depuis toujours les couleurs rouge et blanche Ont été l’emblème de notre indépendance ; Grands et petits les ont toujours respectées !… Nous avons toujours eu la même tradition ; Nous avons toujours eu la même religion ; Nous avons toujours à l’honneur, d’avoir les mêmes Princes, et personne ne pourra nous faire changer tant qu’au ciel le soleil luira ; Dieu nous aidera et jamais personne ne pourra nous faire changer ; personne !…….


HYMNE MONEGASQUE - Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo 1:17

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INU NACIUNALE MUNEGASCHU (Estratu – Parole de Lui Notari – 1931) …Despei tugiù sciü d’u nostru paise, Se ride au ventu u meme pavayun ! Despei tugù a curù russa e gianca è stà r’emblema d’a nostra libertà ; grandi e pisciui r an tugiù respetà !…. Amu avüu sempre ra meme tradiçiun ; Amu avüu sempre ra meme religiun ; Amu avüu, pè u nostru ùnu, i meme Principi tugiù, e düsciün nun pura ne fa scangià tantu ch’au cielu u suriyu lüjerà Diu n’agiüterà E maï d¨sciün nun purà ne fa scangià ; Düsciün !….. ***************** HYMNE NATIONAL MONEGASQUE (Extrait – Paroles de Louis Notari – 1931) …Depuis toujours sur notre pays, Rit au vent le même drapeau ! Depuis toujours les couleurs rouge et blanche Ont été l’emblème de notre indépendance ; Grands et petits les ont toujours respectées !… Nous avons toujours eu la même tradition ; Nous avons toujours eu la même religion ; Nous avons toujours à l’honneur, d’avoir les mêmes Princes, et personne ne pourra nous faire changer tant qu’au ciel le soleil luira ; Dieu nous aidera et jamais personne ne pourra nous faire changer ; personne !…….


HYMNE MONEGASQUE - Orchestre et Choeurs 1:15

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INU NACIUNALE MUNEGASCHU
(Estratu – Parole de Lui Notari – 1931)

…Despei tugiù sciü d’u nostru paise,
Se ride au ventu u meme pavayun !
Despei tugù a curù russa e gianca
è stà r’emblema d’a nostra libertà ;
grandi e pisciui r an tugiù respetà !….

Amu avüu sempre ra meme tradiçiun ;
Amu avüu sempre ra meme religiun ;
Amu avüu, pè u nostru ùnu,
i meme Principi tugiù,
e düsciün nun pura ne fa scangià
tantu ch’au cielu u suriyu lüjerà
Diu n’agiüterà
E maï d¨sciün nun purà ne fa scangià ;
Düsciün !….. ***************** HYMNE NATIONAL MONEGASQUE
(Extrait – Paroles de Louis Notari – 1931)

…Depuis toujours sur notre pays,
Rit au vent le même drapeau !
Depuis toujours les couleurs rouge et blanche
Ont été l’emblème de notre indépendance ;
Grands et petits les ont toujours respectées !…

Nous avons toujours eu la même tradition ;
Nous avons toujours eu la même religion ;
Nous avons toujours à l’honneur,
d’avoir les mêmes Princes,
et personne ne pourra nous faire changer
tant qu’au ciel le soleil luira ;
Dieu nous aidera
et jamais personne ne pourra nous faire changer ;
personne !…….

Distinctions honorifiques decernées à l'occasion de la fête nationale - 

Avec l'aimable autorisation de l'Association Numismatique de Monaco

Les décorations se classent en deux familles :

 

I - LES ORDRES PRINCIERS

 

  •       Ordre de Saint Charles
  •       Ordre de la Couronne
  •       Ordre des Grimaldi
  •       Odre du Mérite Culturel

 

II - LES MEDAILLES MONEGASQUES

 

  •       Médaille d'Honneur
  •       Agrafe des Services Exceptionnels
  •       Médaille de la Reconnaissance de la Croix Rouge Monégasque
  •       Médaille de l'Education Physique et du Sport
  •       Médaille du Travail
  •       Médaille du Mérite National du Sang

Ordre de Saint-Charles  

Institué par Ordonnance n°56 du 15 mars 1858, modifiée le 23 décembre 1966, pour récompenser le mérite et reconnaître les services rendus à l’Etat ou à la Personne du Prince, il comprend cinq classes : Grand-Croix, Grand Officier, Commandeur, Officier, Chevalier.
La décoration consiste en une croix d’or, à quatre branches en émail blanc bordé de rouge, garnies de huit pointes d’or portant au centre un médaillon appliqué au milieu de la croix, d’un côté, sur émail rouge un double C avec la Couronne Princière, légende en or sur émail blanc «PRINCEPS ET PATRIA***», de l’autre, écu fuselé de gueules et d’argent, en émail rouge et blanc, légende sur émail blanc «DEO JUVANTE***». La croix, entourée d’une couronne de laurier et d’olivier en émail vert, est surmontée de la Couronne Princière en or.
La plaque consiste en une étoile à huit rayons d’argent à pointes de diamant, au centre

du médaillon appliqué, le double C et la légende comme précédemment.
Ruban large de trente-huit millimètres, composé de trois bandes verticales d’égale largeur, celle du centre blanche et les deux autres rouges avec liseré blanc.

Ordre de la Couronne

Institué par Ordonnance Souveraine du 20 juillet 1960, modifiée le 23 décembre 1966, pour rendre un hommage public exceptionnel à des mérites éminents, il comprend cinq classes : Grand-Croix, Grand Officier, Commandeur, Officier, Chevalier.
La décoration consiste en une croix en argent à quatre branches, chacune subdivisée en cinq rayons dont celui du milieu est d’or, les branches en sont reliées par le monogramme en or de S.A.S. le Prince RAINIER III, portant son chiffre dynastique, avec au centre,

à l’avers la couronne Princière en or et émail rouge sur fond d’émail blanc cerclé d’argent, au revers, un écu d’or portant le fuselé des Armes de la Famille Souveraine. Cette croix est suspendue à une bélière également en or, mi-partie chêne et mi-partie laurier.
La plaque consiste en une croix comme ci-dessus, mais sans bélière, avec au centre la Couronne Princière sur fond d’émail blanc, cerclé de fusées d’argent.
Ruban large de trente-sept millimètres, vert olive, coupé verticalement, en son milieu, par un filet rouge grenat.

Ordre de Grimaldi

Institué par Ordonnance Souveraine du 18 novembre 1954, modifiée les 19 juillet 1960 et 23 décembre 1966, pour distinguer et récompenser les personnes qui auront contribué au prestige de la Principauté, il comprend cinq classes : Grand-Croix, Grand Officier, Commandeur, Officier, Chevalier.
La décoration consiste en une croix à quatre branches, en émail blanc, sommée de la Couronne Princière et portant d’un côté, au centre, le Sceau de S.A.S. le Prince Rainier III représentant un cavalier galopant, avec écu fuselé sur la poitrine et entouré de la légende «Rainier Grimaldi Prince de Monaco», et de l’autre côté la légende «Principaute de Monaco - MCML».
La plaque consiste en une étoile en argent formée de seize branches et portant au centre le Sceau de S.A.S. le Prince Rainier III entouré de la légende «Rainier Grimaldi Prince de Monaco», en or. Ruban blanc avec liseré rouge

Ordre du Mérite Culturel

Institué par Ordonnance Souveraine du 31 décembre 1952, pour distinguer et récompenser les personnes qui auront participé, par leurs oeuvres ou leur enseignement, au développement des arts, des lettres et des sciences à Monaco ou qui, même à l’étranger, auront contribué, dans ces domaines, au rayonnement intellectuel de la Principauté, il comprend trois classes : Commandeur, Officier et Chevalier.
La décoration consiste en une médaille ronde à double face, entourée de feuilles de laurier stylisées, surmontée de la Couronne Princière. Elle est du module de trente-huit millimètres en bronze pour le grade de chevalier, en argent pour celui d’officier, du module de cinquante-quatre millimètres en vermeil pour le grade de commandeur. Elle présente à l’avers au centre un double R surmonté de la Couronne Princière, cerclé de fusées et de la légende «Principaute de Monaco - 1952», au revers les attributs des arts, des lettres

et des sciences, avec en exergue les mots «Arts-Lettres-Sciences», le tout cerclé de petites fusées.
Ruban large de trente-sept millimètres, de couleur ponceau avec, au centre dans le sens de la longueur, une suite de fusées blanches espacées entre elles.

Médaille d'Honneur 

Instituée par Ordonnance du 5 février 1894, modifiée par Ordonnances Souveraines du 20 avril 1925 et du 13 novembre 1952, pour récompenser le dévouement ainsi que les services exceptionnels civils et militaires, elle comporte une première classe en or rapidement remplacée par du vermeil, une deuxième classe en argent, une troisième classe en bronze.
Du module de trente-deux millimètres, elle est maintenue par un anneau ouvragé de même métal, d’une largeur de trente-quatre millimètres. Elle présente à l’avers l’effigie du Prince Souverain avec la légende «Rainier III Prince de Monaco», entourée d’une large couronne mi-feuille de chêne, mi-feuille de laurier, surmontée des mots «Principaute de Monaco».

Au revers est inscrit le mot «Devoir», et sur la partie inférieure, la date «5 février 1894».
Ruban large de trente millimètres, fuselé rouge et blanc dans le sens de la longueur pour les deux premières classes et mi-parti rouge et blanc dans le sens de la longueur pour la troisième classe

 Agrafe des Services Exceptionnels

Une Ordonnance Souveraine du 7 avril 1951, modifiée le 23 décembre 1966, a institué une «Agrafe» dite des «services exceptionnels» pour récompenser les actes de courage ou de dévouement ainsi que les services exceptionnels rendus par des militaires à S.A.S. le Prince Souverain.
Cette agrafe comporte un avers en relief représentant le Sceau Princier, entouré de la devise «Honneur-Devouement-fidelite», plaqué sur une couronne mi-chêne, mi-olivier,

le tout surmonté par deux glaives romains entrecroisés.
Cette Agrafe, portée sur le ruban de la Médaille d’Honneur de 1ère classe, est frappée en or fin, vermeil, argent ou bronze.

Médaille de la Reconnaissance de la Croix Rouge Monégasque

Instituée par Ordonnance Souveraine du 16 octobre 1950 pour récompenser le dévouement et les services exceptionnels rendus à la Croix-Rouge sur le plan international ou sur le plan national, elle comporte une première classe en or rapidement remplacé par du vermeil,une deuxième classe en argent, une troisième classe en bronze.

Du module de trente millimètres, elle présente sur sa face l’effigie du Prince Souverain entourée de la légende «Rainier III - Prince de Monaco». Au revers figure l’insigne de la Croix-Rouge, entouré de deux branches d’olivier et surmonté de la légende  «Reconnaissance Croix-Rouge Monegasque» et de la date de l’avènement du Prince Souverain.

Le ruban, large de trente millimètres, est de couleur rouge, avec une fusée blanche ayant en son centre une croix rouge. Une barrette portant le millésime de l’année où la médaille est décernée, est agrafée sur le ruban.

Avers Reconnaissance Croix Rouge ( Or)
Avers Reconnaissance Croix Rouge ( Argent)
Avers Reconnaissance Croix Rouge (Bronze)

Médaille de l'Education Physique et des Sports

Instituée par Ordonnance Souveraine du 20 août 1939, pour récompenser les personnes qui, par des performances remarquables, par une pratique continue et exemplaire ou par leur enseignement contribuent au développement de l’éducation physique et des sports dans la Principauté, elle comporte une première classe en or rapidement remplacé par du vermeil,

une deuxième classe en argent, une troisième classe en bronze.
Du module de trente millimètres, elle est maintenue par un anneau comportant à sa base une chute de feuilles de laurier. La face présente l’effigie du Prince Louis II surmontée de la légende  «Louis - Prince de Monaco», la partie inférieure porte la date de l’Ordonnance d’institution.

Au revers, figurent deux branches de laurier surmontant un flambeau en intaille sur lequel sont inscrits les mots «Education Physique et Sport».
Le ruban large de trente millimètres est composé de trois bandes verticales d’égale largeur,

celle du centre étant verte et les deux autres blanches avec liseré vert.

Médaille du Travail

Instituée par Ordonnace Souveraine n°284 du 6 décembre 1924, pour récompenser les bons services des travailleurs, elle comporte une première classe en argent et une deuxième classe en bronze.

Du module de 30 millimètres, elle est maintenue par une bélière formée d'un anneau recouvert à sa base de feuilles de lauriers et de chêne sur l'avers et le revers.L'avers porte l'effigie du Prince Louis II surmonté de la légende "Louis II Prince de Monaco", la partie inférieure porte la date de l'avènement du Prince "17 janvier 1923".

Le revers porte au centre une couronne formée d'une branche de laurier et d'une branche de chêne traversé par une bande centrale, en haut se trouve la légende "Principauté de Monaco" et en bas la légende "Honneur * Travail"

Le ruban large de 32 millimètre se compose pour la médaille d'argent de quatre bandes rouges sur fond blanc, dont celles extérieures portent une bande fuselée blanche. Celui de la médaille de bronze est composé de trois bandes rouges sur fond blanc séparées par un intervale blanc du tiers de la largeur du ruban.

Médaille du Mérite National du Sang

Instituée par Ordonnance Souveraine du 30 juillet 1993 modifiée par l’Ordonnance Souveraine n°15.821 du 5 juin 2003 pour récompenser le dévouement et les mérites

des donneurs de sang, elle comporte une première classe en vermeil, une deuxième

classe en argent, une troisième classe en bronze.
Du module de trente millimètres, elle présente à l’avers, en relief, l’effigie du Prince Souverain, entourée de la légende «Rainier III - Prince de Monaco», au revers la figuration en relief, d’une goutte de sang entourée de la légende «Mérite National du Sang».
Elle est portée du côté gauche de la poitrine, suspendue par un ruban large de trente-sept millimètres, bordé d’un liseré rouge, sur un fond blanc, coupé verticalement de seize filets rouge vif.

Hommage à Louis Notari (1879 – 1961)

Né le 2 octobre 1879, dans la maison paternelle sur le Rocher de Monaco, Louis NOTARI est apparenté aux plus vieilles familles monégasques. Dès sa plus jeune enfance il a baigné dans ce parlé monégasque qu’il fera revivre plus tard en lui donnant des « lettres » et en suscitant auprès de certains de ses compatriotes toute une littérature et une tradition musicale loin du simple folklore local. Après des études au Collège Saint Charles sur le Rocher (actuellement la Mairie), il suivit l’enseignement de l’Institut Polytechnique de Turin pour devenir Ingénieur. Appelé au poste de Directeur des Travaux Publics par le Prince Albert Ier, qui avait déjà discerné ses grandes qualités, il occupera ces fonctions de 1911 à 1943 à une époque où Monaco commençait son urbanisation moderne avec toutes les réalisations que l’on connaît depuis. Il réalisera, entre autres, le Jardin Exotique qui deviendra le lieu le plus touristique de la Côte d’Azur. Conseiller Communal de 1946 à 1955, il sera Adjoint au Maire et sera chargé tout naturellement des Travaux et des Jardins. Nommé Conseiller d’Etat par le Prince Louis II, le Prince Rainier III le fit Commandeur puis l’élèvera au grade de Grand Officier de l’Ordre de Saint Charles. Ce Monégasques qui possédait les fortes vertus de la race latine, fut le vaillant défenseur du patrimoine monégasque et de sa langue.  

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CHAPITRE 7 – DISSOLUTION – DEVOLUTION DU PATRIMOINE.

ARTICLE 23.-

L’assemblée générale appelée à se prononcer sur la dissolution du Comité doit comprendre au moins la moitié plus un des membres actifs. La dissolution doit être votée à la majorité des deux tiers des membres présents ou représentés.

ARTICLE 24.-

L’assemblée générale qui statue sur la dissolution se prononcera également sur la dévolution des biens. Après apurement des comptes, l’actif net sera attribué à une association poursuivant des buts similaires.

CHAPITRE 8 – DISPOSITIONS GENERALES.

ARTICLE 25.-

Les présents statuts se substituent à toutes les dispositions statutaires antérieures. Ils ont été approuvés par l’Assemblée Générale qui s’est tenue le 5 décembre 2008.

CHAPITRE 5 – MODIFICATIONS DES STATUTS.

ARTICLE 20.-

Les statuts de l’association peuvent être modifiés sur proposition du conseil d’administration ou à la demande du tiers, au moins, des membres actifs. Ces propositions ou demandes sont inscrites à l’ordre du jour d’une assemblée générale spécialement convoquée dans les formes statutaires.

Les statuts ne peuvent être modifiés qu’à la majorité des deux tiers des membres présents ou représentés.

CHAPITRE 6 – PATRIMOINE ET RESSOURCES.

ARTICLE 21.-

Le patrimoine du Comité comprend notamment :

  • un fonds culturel constitué, par voie d’acquisition ou de dons, de biens meubles et immeubles, d’objets, mobiliers, instruments, œuvres picturales, écrits, figurines, appareils et systèmes audiovisuels, représentatifs ou évocateurs du patrimoine monégasque historique, intellectuel, artistique, culturel, pittoresque ou anecdotique,
  • des biens mobiliers garnissant le siège social ou formant l’agencement du Musée du Vieux Monaco,
  • des ouvrages publiés par le Comité.
    Le tout, faisant l’objet d’inventaires périodiquement mis à jour.

ARTICLE 22.-

Les ressources du Comité sont constituées par :

  • les cotisations des membres,
  • les subventions accordées par les Pouvoirs Publics,
  • les subventions allouées par des particuliers pour la réalisation d’actions spécifiques,
  • les dons et legs et leurs produits,
  • tous autres revenus provenant d’activités se rapportant à son objet social.
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